21 septembre 2008
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22:47
Il y a des jours des nuits
Où je me sens si seule
Personne
Personne
Alors j'écris
Je comprends pourquoi
La souffrance fait éclater
Les murs
Murs de silence
Murs d'absence
Quel courage
Je me construis des barrages
Seule
Peut-être dérapage ou
Saccage
Seule
Seule avec moi
Blablater n'est pas mon truc
Ecouter me parler
Penser si fort
Les mots s'entrechoquent
Alors j'écris
J'écris
Je m'écris
Et personne
Mes petites étoiles
Lunes de rêves
Plumes d'espoir
Je les imagine
Je les rejoins et m'enivre
de leur chaleur
Marre du désespoir
Vivre toujours
Se ramasser
Ne pas se plaindre
Pas le droit
VIVRE
Katelemonde
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21 septembre 2008
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22:26
Il y a des fois, comme ça
Où tu captes tellement
Que tu ne peux plus parler !
Il y a des jours comme çà
Où l'on n'te regarde pas
Où tu n'existes pas
Peut-être même que tu es devenu
invisible
Ils passent, se hâtent, hommes pressés....
Pas le temps d'un espace
Pas le temps d'un sourire
Rien que des pieds se chevauchant
Trépignant de rage
Arriver plus vite
Toujours plus vite
Et revenir vite plus vite
Toujours plus vite
Alors tu regardes
Tu sais que ce ne sera pas aujourd'hui
Pas encore
Mais tu reviendras
Demain et après demain
Dans le même décor
Katelemonde
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20 septembre 2008
6
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21:46
Ta mère...elle a...ce sont des blagues d'ados...
tout simplement,
Mais un jour des adultes les ont reprises et j'ai ressenti la bêtise dans toute sa splendeur....sur le papier, facile, mais face à ces jeunes, je pense qu'ils n'auraient pas toléré....c'est celà qui est atroce...rire de certaines choses qui feraient du mal......
Je ne peux supporter ces comportements, alors je me suis mise à écrire, d'une autre façon, avec un coeur, coeur d'enfant, coeur d'ados...coeur de mère...
Il paraît que j'étais à côté de la plaque, je n'avais rien compris !!!
Oh que si, trop bien ! hélas ...
Ta mère...elle est tellement riche que dans son coffre il y a plein de p'tits coeurs d'or
Des p'tites plumes pour soulager tes souffrances
Ta mère...elle est tellement triste que dans ses yeux tu n'y vois que des perles rares
perles d'opale, perles de pluie, perles d'amour
Ta mère...elle a tellement bossé que sa vie l'a fait tendre vers le sol
elle se courbe avec le temps, mais continue son travail et te cajole autant
que lorsque tu étais petit enfant
Ta mère...elle a donné tellement d'amour que dans ses mains il n'y a que de la douceur
ses mains t'ont soulagé de tant de maux, t'ont porté jusqu'à ton lit si souvent
Ta mère...elle a tellement peur de vieillir pour ne pas te faire honte,pour rester toujours
présente et forte quand tu en auras besoin
Ta mère...elle a tellement peur d'être un fardeau
Ta mère...petite fille, elle ne savait pas...
Ta mère...qui voudrait toujours être à tes côtés selon tes désirs, tes besoins, et surtout
sans t'étouffer...en te laissant vivre ta vie
Aucune page
Jamais
Ne vaudra le regard d'un enfant
Qui vous attend
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19 septembre 2008
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21:16
Comme tous les soirs, à 20 heures précises, je me dépêche...
Ma journée de boulot se termine et mon plaisir, sortir le plus vite possible,
me retrouver à l'air libre et respirer !
Je sens l'odeur de café, une petite entreprise de torréfaction se trouve pas loin,
c'est une odeur familière, comme celle de la clope qui m'a accompagnée tant d'années ...
Je ne prends pas le bus, ni le métro, je marche le long des rues, je vais, je tourne, je vire,
et je guette au hasard les chats, chats de gouttière, chats des villes, des toits ...
J'aime les pavés, sauter les trottoirs, m'accrocher aux réverbères....
Et le voilà....je le vois tous les soirs accoudé au parapet, regardant l'eau ou autre chose,
peut-être les yeux dans le vague, emplis de tristesse...
je passe doucement et me pose sur le banc à quelques mètres !
Il ne me voit pas, il ne sent pas ma présence, seul avec lui-même.....
et moi, j'ai peur, peur qu'un soir il franchisse le pas, le dernier,
alors je prends le même chemin pour le voir....
Un soir peut-être, oserai-je m'approcher, lui parler doucement...
Il tournera son visage et son regard me révèlera sa vie.....
tant de transparence dans ses yeux....Un homme, un jeune homme malheureux........
peut-être espère-t-il que quelqu-un s'arrête, lui parle, fasse qu'il existe à nouveau,
autrement que dans la souffrance ....
Alors, ce soir......avant qu'il ne soit trop tard !
L'"Hôtel de la Solitude" fermera ses portes....
Plus seul à contempler l'eau, son visage tremblant, ridé par le vent,
fini ce temps de souffrance.....
savoir dire, savoir écouter,
être l'épaule, l'oreille, le coeur....
tout simplement !!!
(à suivre)
Katelemonde
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19 septembre 2008
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20:02
La danseuse d'espoir
Joueuse de mots
Tient à ses étoiles
Elle veut s'en approcher
Sentir leur chaleur dans
ses veines
Un jour elle est devenue
funambule
Sans savoir pourquoi
Son fil est unique
Fait de soie de métal d'amour
Elle y tient
Elle s'y accroche
Toujours à la limite
Elle tangue chavire
La peur du vide
Elle titube
Joue comme une gosse
Avec son diabolo
Elle oublie saute
Elle retombe toujours
sans se blesser
Mais c'est sa vie qui est sur
le fil
Elle le sait alors elle répète
Sans arrêt
Toujours
Et encore
La danseuse funambule
Joueuse de mots
Rêveuse d'étoiles
Ne lâchera pas son fil
Il est sa vie
Son jeu
Sa source
Ses larmes
Ses rires
Katelemonde
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19 septembre 2008
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13:01
Et même si ça n'tourne
pas rond...
J'veux pas, jamais,
Ne m'faîtes pas ça
J'veux pas être comme eux
J'veux pas me fondre
dans l'uniformité
J'pourrai pas
Même si ça tourne pas rond !
J'veux pas, s'il vous plaît
Ressembler à tous ces gens
J'suis moi, un peu folle,
Mais pleine d'amour,
Pleine de rires et
de larmes
Un peu trop un peu sans
Même si ça tourne pas rond !
J'veux pas, oh non
Rester dans l'ombre
J'veux vivre, courir
Danser et être dans la lumière
J'suis comme ça
Même si ça tourne pas rond !
J'serai toujours ainsi
Un peu...différente
Mais j'suis pas seule
Nous sommes quelques uns
Des dizaines centaines milliers
J'suis toujours moi
Yeux grand ouverts
Un peu...beaucoup rebelle
Même si ça tourne pas rond !
Je n'ressemblerai jamais
A tout le monde
Peu importe l'incompréhension
Si un enfant me sourit
Nous, on se comprend
Au travers d'un regard
Même si ça tourne pas rond !
Alors toi aussi, jamais,
Sors de cette ombre
Sors et rejoins moi
Nous sommes un, deux...
Nous sommes une multitude
Qui refusons de nous fondre
Nous voulons vivre
Même si ça tourne pas rond !
Ne cherche pas à les imiter
Pourquoi
Leur coeur ne bat que pour eux
Sois toi,
Avec tes différences
Tu as plein de richesses en toi
Et ton coeur est plein d'amour
Même si ça tourne pas rond !
J'veux pas, jamais,
Ne m'faîtes pas ça
J'veux pas être comme eux
J'veux pas me fondre dans la masse
Même si ça tourne pas rond !
Katelemonde
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18 septembre 2008
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08:24
Alors ce matin
L'enfant a posé son vélo
dans un coin
Il s'est approché doucement
Ne pas faire de bruit
Ne pas le faire sursauter
Tout simplement lui dire
bonjour
Le trottoir le conduisait vers lui
Les pavés semblaient le porter
Quelques pas encore
quelques pas
Et lui allongé sur son matelas
Enroulé dans sa couverture
Recroquevillé pour
se protéger
L'enfant s'approcha
S'agenouilla près de lui
Et attendit
L'homme remua doucement
Et aperçut l'enfant
Aux yeux parsemés d'étoiles
Il se redressa et lui toucha
le bras
Oui l'enfant était réel
Un p'tit ange du matin
Venu pour lui
L'homme prit la main de l'enfant
et lui sourit
L'enfant serra la main de l'homme
et éclata de rire
Il sortit de son sac
Un croissant un pain au chocolat
Et un livre
"Le Petit Prince"
Il sortit de son sac son coeur
empli d'amour
Son soleil sa lune
cadeaux du moment
Puis l'enfant repris son vélo
Il prit le chemin de l'école
En chantant il aimait déjà
cet homme
Et ce soir il le reverrait
Sa journée fut merveilleuse
Il garda son secret
Le mit dans un p'tit sac de soie
Il compta les heures
Attendant le moment de le revoir
Histoire d'une rencontre
Histoire d'un enfant et d'un homme
Au-delà de tout
Pureté des sentiments
Katelemonde
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17 septembre 2008
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22:00
Envie de disparaître
Fuir mourir sans le dire
en silence
Fuir mourir sans soupirs
Amie
Solitude
PERSONNE
Ne rien montrer
Sourire et rire
puis mourir
En silence
VIVRE
Pour les autres
Mais pas pour soi
VIVRE pour être
Sans gémir
Sans soupir
Pour devenir
Pour éclore
VIVRE pour tomber
Sans se relever
Se traîner puis chuter et
Ne pas revenir
VIVRE
Mourir sans réfléchir
Sans punir
Mourir avec plaisir
Sans se plaindre
FUIR.......DISPARAITRE
Ne rien dire
Ne plus exister
N'avoir été qu'un éclair
de vie
Eteint à jamais
Pour l'éternité
SOUFFRIR en silence
Ne rien laisser paraître
Pleurer s'inonder de larmes
S'immerger
SOUFFRIR et FUIR
Pour la dernière fois
SOURIRE et RIRE
Pour la première fois
S'accrocher à son fil
S'y pendre le tenir
Y grimper et apprendre
l'équilibre
Jour après jour
Apprendre
Le fil du rasoir
Au-dessus de l'âbime
Ne plus sombrer
Jamais
Ne plus faire mal
Ne plus détruire
Pardon
Katelemonde
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16 septembre 2008
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21:09
Rêves d'un soir
rêves de mots.......de plumes
Qu'est-ce que les mots,
Seulement des lettres
assemblées que l'on déclame,
Mots assemblés au hasard d'une feuille
Mots de paix Mots d'amour
Mots de haine Mots d'espoir
Mots jetés ci et là
Chaque mot que j'écris vient du fond de
mon être
De mes entrailles...et les mots....ces mots
Si chers à mon coeur
Indispensable à ma survie
Je ne les cherche pas,
Ils arrivent par flots
Ecume de mes pensées
Ils sont mon sang,
Ils sont ma Vie,
Ils sont moi
Les mots et moi
Toute une histoire
Moi et les mots
Une symphonie
Je ne les apprivoise plus
Nous sommes tellement unis
Depuis si longtemps
Alors, dans la Solitude
je me retrouve
Nous nous retrouvons
Elle devient douce
Mots et moi
Moi et mots
Mes mots, ma solitude,
Mon écriture,
Mon amie
Je ne les échangerais pour rien au monde
Unis dans la souffrance
Unis dans la joie
Unis dans la Vie
Unis dans l'espoir
Mais je sais y mettre des interludes
Des bulles de vie de couleur
Katelemonde
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15 septembre 2008
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/2008
22:31
Il y a des soirs
Il y a des nuits
Il y a des lunes
Il y a des soirs
Il y a des nuits
Il y a des lunes
Où je crie
Il y a des nuits
Il y a des lunes
Où je crie
Oh, vous ne m'entendrez pas
En silence
Mais si fort
Mon coeur
Ayant si mal
Je crie
Je chante
Pas des plaintes
Des appels
Qui traversent les cieux
Qui ne connaissent pas
de frontières
Sans obstacles de langues
Amour universel
Amour tout court
Est-elle si difficile
Cette paix
Est-elle si utopique
Suis-je folle
Et même
Je continuerai
A crier
A chanter
A écrire
A sourire et rire
A enlacer
A consoler
A aimer
Je suis le petit galet
D'une plage sans bornes
Qui ne connaît pas de limites
Qui deviendra un monticule
Montagne d'Amour
Montagne de câlins
Montagne de Non Amour
Montagne d'Amour
A l'infini
Finis les jours chagrins
Finis ces destins
Dont personne ne voudrait
Planter une graine
La regarder
Et imaginer
Un Soleil
Le Soleil
La Lune
L'Univers
Et Nous
Katelemonde
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