Le blog de katelemonde

Hérésie  

         Sentiments acérés


                        Lames de couteaux sanglants
                        Sang de la Vie
                        Sang s'écoulant des plaies

      Mort et Vie se chevauchant
      Mort l'emportant
                  Vie luttant pour ne pas sombrer

Veines Artères
                   encombrée de débris
                          poubelles du corps
                          poubelles du Monde

Artères puantes
             Coagulation stoppée
             Hémorragie
                             Coeur débordant
                             Coeur à vif
                             Coeur écorché

              Coeur éclaté
              Coeur écrasé

 Stop                       La Vie déborde
                                La Mort fout le camp

Veines sans Amour
Veines sans vie
Veines sans éclats

 Corps écartelé
                 Corps démantibulé
                                     Squelette ambulant
                                     Cerveau envolé
                                     recherchant une plume

Plume blanche ensanglantée
Oiseau blessé
Coeur dépecé         pleurant
                                      se répandant
                                      à jamais dégoulinant

                        Cicatrices à jamais ouvertes
                        Malheurs du'un morceau de Vie
                        Maléfices à jamais bannis

Horreur cette éternelle haine
Horreur de cette puanteur enfantine
Haïr
           Aimer
                      Pardonner


 
                               Non au pardon de l'infamie
                               De cette cruauté

Haine de l'Amour des enfants
Haine des pères
                     Alors comment aimer ces femmes  destructrices

Essayer
Ne plus fuir prendre de face
                et Voir             comprendre

 puis......peut-être
 puis...certainement

AIMER         PARDONNER      
                                     SOURIRE
                                                  ET EN RIRE

                  Tout celà n'est qu'une farce
                  dont j'étais le personnage central

 Mais je dis stop
 Je choisis un autre scénario

                        et je choisis les acteurs
                                Finie le pantin

Katelemonde
février 2008




La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné .

Carl Gustav JUNG
Dialecte du moi et de l'inconscient

Si vous saviez...

Si vous saviez
Ce que les grands peuvent dire comme bêtises
On en a marre de les entendre...
Toujours les mêmes choses
Et papati, et patata,
Comme si ils détenaient le savoir
Le pouvoir suprême

Qu'ils sont tristes et ridicules
Qu'ils sont méchants et vils,

On doit les respecter
Foutaise
En vertu de quoi
De leur âge
Si c'est à ça que ça sert de grandir
Pas la peine

Ils ne savent que mépriser
Se taper dessus
Se jalouser
Se faire la guerre
Se poser des questions
Là où il n'y a pas besoin

Et posséder !!!
Ah...ils aiment ...
Ils en crèvent
Si ils savaient comme on a pitié d'eux !

Et puis, leurs regards,
Parfois,


Le regard qu'ils jettent envers quelqu'un de différent
Il ont peur
Ils ne supportent pas
Alors il regardent, l'air mauvais,
Fixent,
Marmonnent,
Se retournent, avancent et se retournent encore

Sûr !!!
Ils vont en faire des cauchemars !

Alors souvent, nous ne les aimons pas
Et puis ils ne nous considèrent pas
Comme des personnes
Seulement des enfants
Mais si ils savaient
Ce qu'ils ont perdu, ceux-là,
Et qu'ils n'auront plus jamais

Mais, tant pis pour eux

Heureusement
Il y a ceux qu'on croise
Le regard empli d'étoiles
Le coeur débordant d'Amour
Nous croyons qu'ils ne sont guère aimés des autres
Naturellement,
Ils sont différents
Ils les mettent mal à l'aise

Mais nous, nous savons


Alors si vous saviez
Ce que l'on a de richesses en nous
Mais ne les détruisez pas
Cet Amour, cette pureté
Cette naîveté
Vous l'aviez
Alors laissez-les nous

Si vous saviez
Ce qu'il peut y avoir de merveilleux...

Katelemonde

J’existe comme je suis,
Cela suffit

Si personne d’autre au monde n’en est conscient,
Je suis content
Si chacun et tous en sont conscients,
Je suis content

Un monde est conscient et de loin le plus grand pour moi,
Et c’est moi-même,

Et que je montre de quoi je suis capable aujourd’hui
Ou dans dix-mille,
Dix millions d’années,

Je l’accepte joyeusement maintenant,
Ou avec une joie égale
Je peux attendre …

Je ris devant ce que vous appelez dissolution
Et je connais l’amplitude du temps.

Walt Whitman